Protection collective
Pour sécuriser les bords de chute sur les chantiers, une protection périphérique temporaire peut être mise en place. Elle consiste en des éléments customisés ou préfabriqués, tels que des montants, des tiges et des rebords. Les exigences envers les protections périphériques temporaires sont reprises dans la norme EN 13374.
En matière de protections périphériques temporaires, on distingue les classes suivantes :
Tout comme les garde-corps de protection, les protections périphériques peuvent se présenter en diverses variantes. Tous les modèles doivent avoir 1 m de hauteur au minimum. L’extrémité inférieure de la protection périphérique doit être équipée d’un rebord d’une hauteur minimum de 150 mm. Les surfaces possédant un acrotère d’au moins 150 mm de hauteur par exemple font exception à cette règle. Lorsque la protection périphérique est discontinue, l’écart entre ses deux segments ne doit pas dépasser un maximum de 120 mm.
Lorsque la protection périphérique de classe A est munie de sous-lisses (traverses intermédiaires), elle doit être conçue de manière à ce qu’une boule d’un diamètre de 470 mm ne puisse pas passer au travers. Lorsqu’à la place de la traverse intermédiaire, on utilise des montants verticaux, leur écart ne devra pas dépasser 250 mm.
Pour les protections périphériques de la classe B et indépendamment de leur conception, une boule avec un diamètre de 250 mm ne devra pas pouvoir passer au travers. Pour une protection périphérique à traverses intermédiaires, il faudra par conséquent prévoir plusieurs traverses superposées.
Pour les classes A et B, l’angle entre la surface du toit et la protection périphérique doit se situer entre 75° et 105°.
Sur une protection périphérique de classe C, une boule d’un diamètre de 100 mm ne devra pas pouvoir passer au travers. La protection périphérique doit être inclinée de manière à se situer entre la verticale et une ligne à angle droit de la surface du toit.